Vaurien et Caravelle

Fin des années soixante-dix. Prise de contact, fruit d’un concours de circonstances totalement imprévu.

A la suite de quoi, la marine à voile est aussitôt sortie de ma vie pour les dix années suivantes.

Loin de moi l’idée de dénigrer ces fiers vaisseaux, c’est simplement que mon passage à bord n’était justifié que par la nécessité de participer à un stage pour devenir moniteur de colo. J’ai choisi l’option voile.

J’aurais tout aussi bien pu prendre bourrée auvergnate ou vulcanologie. Bref je me suis retrouvé à dériver pendant une semaine sur le lac d’Aydat au cœur de la chaîne des Puys.

Très joli coin du Massif Central surtout si on aime la pêche ou la randonnée.

On prononce Aydat sans diphtonguer, c'est-à-dire pas comme dans « Youkaïdi-aïdi-aïda » (expression joyeuse employée par les marins autrichiens qui repartent chez eux à la fin du stage) mais comme dans Mayday-mayday-mayday (expression sinistre fréquemment employée par les stagiaires en difficulté au milieu du lac).

Je n’ai gardé aucun souvenir de cette expérience. Effet dit de "refoulement" ?...