Ohé matelot ! Quelques pérégrinations en voiliers

Ohé matelot !    Quelques pérégrinations en voiliers

Les bagages

Quand on part en voyage, peu importe la durée, la confection du paquetage est toujours une épreuve... Il faut bien réfléchir, résoudre de nombreux cas de conscience, ne pas emporter de choses inutiles mais surtout ne rien oublier d'indispensable. En plus de cela, il faut respecter les contraintes imposées par les compagnies aériennes et prévoir le bagage à main qui permettra de survivre dans le cas où le bagage de soute partirait malencontreusement vers Dacca au lieu de Dakar. Cerise sur le gâteau, quand on se destine à embarquer sur un voilier, il est hors de question de se promener avec la samsonite à roulettes que tous les touristes intelligents traînent nonchalament le long des couloirs d'aéroports, car elle est rigoureusement impossible à ranger à bord d'un bateau dont la taille serait inférieure à celle du Titanic.

En ce qui me concerne, j'ai choisi de remplir ma valise en privilégiant le ravitaillement, pour contribuer à rendre cette traversée agréable. Je ne pourrai donc emporter que très peu d'affaires personnelles. Comme il me faut un ordinateur, un appareil photo et des livres je n'ai plus beaucoup de place pour les vêtements. Je prévois quand même un pantalon et une polaire car il parait que les soirées sont fraîches. La bonne surprise a été de découvrir que la compagnie aérienne sur laquelle j'ai réservé mon billet est la seule à offrir deux bagages en soute de vingt quatre kilos chacun. J'ai décidé de voyager à l'africaine en me fabriquant deux valises en carton, scotch et ficelle. L'idée est d'adapter le contenant au contenu et de ne pas s'encombrer de valises à bord. Les sacs mous sont exclus d'office car ils ne garantiraient pas l'intégrité des victuailles durant le trajet. A l'arrivée, le contenu sera rangé à bord et les cartons directement abandonnés aux recycleurs locaux. Trois jours avant le départ une petite visite au local poubelles du bureau me garantit de trouver mon bonheur parmi les mètres cubes de cartons d'emballages qui l'encombrent en permanence. Pas de chance, ce jour là , le local est radicalement vide ; la société de débarras a du passer le matin même... Heureusement une solution de secours est vite trouvée, et je récupère dans la journée deux cartons de haute qualité à peu près trois fois trop grands pour l'usage que j'en ai, mais qui peut le plus pouvant le moins, le cutter va entrer en action. L'affaire se présente bien....

 

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30/03/2011

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